Les seuils d’intensité
On parle de seuil d’intensité pour définir le passage de la prédominance d’une méthode de production d’énergie à une autre, pendant l’effort, par le sportif.
Il existe plusieurs indicateurs pendant l’effort pour savoir quelle est la méthode de production d’énergie prédominante utilisée, et donc ses limites, ses détails et rapport avec les seuils d’intensité.
Nous allons voir dans cet article pourquoi ces seuils existent, comment les définir, et comment les utiliser dans l’entraînement sportif.
Les différentes manières de produire de l’énergie par le sportif
Lorsque le sportif produit un effort, son corps active trois « moteurs » simultanément. Ils sont plus ou moins prédominant, mais il sont tous les 3 toujours actifs. Nous parlons donc de Continiuum énergétique.
Le rôle de ces moteurs est (en simplifiant) de produire l’énergie nécessaire à la contraction musculaire. Nous appelons ces 3 moteurs les systèmes énergétique. Ces 3 systèmes sont étroitement liés aux 3 différentes filières énergétiques.
- Les Système énergétique : ATP-PCr (Phospho-Créatine), glycolytique (glycolyse anaérobie & aérobie), oxydatif (lipolyse, glycolyse aérobie, néoglucogenèse)
- Les Filières énergétiques : anaérobie alactique, anaérobie lactique, aérobie
La prédominance d’un système dans le processus de production d’énergie est conditionné par les paramètres suivant aux-quels il est lié :
- Son délai (avant qu’il tourne à plein régime)
- L’intensité de l’effort (la quantité d’énergie qu’il peut produire par unité de temps)
- La durée de l’effort (la possibilité de continuer à produire de l’énergie)
Pour plus de détails sur les différents systèmes et filières énergétiques, consulte notre super article sur les différentes systèmes et filières énergétiques.
Les indicateurs de seuils
La prédominance d’un des 3 moteurs pendant l’effort varie de manière plus ou moins brutale. C’est ce que nous appelons un seuil.
Les indicateurs pour déterminer les variations de prédominance sont la consommation d’oxygène et la production de lactate.
Ces indicateurs sont les reflets visible de ce qu’il se passe dans l’organisme pendant l’effort. Ils nous permettent de savoir si le sportif est au dessus ou en dessous de certains seuils d’intensité. Nous pouvons donc aussi quel moteur il utilise et quelle .
Sur un test d’effort en laboratoire ou en faisant appel à ses propres sensations, nous pouvons observer, les variations de ces indicateurs, pour définir, associé ou utiliser les seuils physiologiques d’intensité.
Les 2 indicateurs et les seuils associés sont :
- Consommation d’oxygène : Seuils Ventilatoire (SV1, SV2)
- Production de lactate : Seuils Lactique (SL1, SL2)
Les zones d’intensités sur iDO
Les seuils sont utiliser pour « délimiter » les différentes zones d’intensités, afin de simplifier l’analyser de l’entraînement réalisé par le sportif et de construire son entraînement.
Les zones d’intensités sur iDO sont réparties par défaut en se basant sur les 3 systèmes énergétiques ainsi que les seuils. En d’autre terme la consommation d’oxygène théorique et la production de lactate théorique du sportif.
Ces zones d’intensités permettent notamment de savoir quelles sont les substrats énergétiques utilisés pour la production d’énergie, pendant un entraînement : Lipide, glucide, protéine, phosphocréatine, lactate. Cela facilite considérablement l’analyse de la performance.
Remarque : pour déterminer les seuils physiologique d’un sportif avec précision, il peut passer un test d’effort en laboratoire. Il sera alors munit d’un masque avec système de mesure de respiration (consommation d’oxygène), et d’une prise de lactatémie régulière pendant l’effort (production de lactate).
Tableau récapitulatif des zones d’intensité par défaut sur iDO
Pour plus de détails sur les zones d’intensité, consulte notre super article sur les zones d’intensité.